pluie enchanteresse

au moment de rentrer chez moi il se mit a pleuvoir je pris donc la route la plus courte pour aller jusqu’à mon logement, mais sans pour autant me pressé . J'aime beaucoup la pluie le seul truc chiant c'est lorsqu'elle me tombe dessus: avec la longueur de cheveux que j'ai il me faut du temps pour tout sécher . Je me déplaçais donc dans cette gigantesque forêt sous des arbres d'une taille incommensurable, je n'avais jamais vue des arbre de cette tailles ni de cette espèce .
Après de longues minutes de marche j'entendis le bruit d'un ruisseau tout proche, je décidais d’allée voir d’où provenais ce son et sortit du sentier principal suivi par Lagnanza sous sa forme principale .
après moult détour je m'aperçut que la nuit commençais a tombée et que la lune elle, bien que cachée par intermittence par les nuage était déjà haute et bien pleine .
arrivant dans une petite clairière j'avisais un gros rocher et fit un trou a l'intérieur en "déplaçant" un morceau vers une autre dimensions, je me glissai sans encombre a l'intérieur afin de m'abriter de la pluie qui se mis a redoublé de violence .
m’asseyant a l'intérieur de mon abris improvisé j'entrepris de me séché un maximum me cheveux, j'avais de la place je m'adossait donc a la paroi du fond et entrepris de déployé mon Rainy Organ . Le bruit de la pluie tambourinant sur la roche, l’herbe, les arbres, commença a se muer en une douce mélodie qui prenais de l’ampleur au fur et a mesure que le champ d'action de mon pouvoir s’étendait, la musique résonnais tout autour de moi, chaque goutte d'eau créant une note unique qui résonnait dans l’obscurité .

La pluie. Rien que la pluie et toujours la pluie...

C'était moi où il pleuvait tous les jours ? Bon, cette fois-ci j'avais paré mon coup en ayant mon parapluie sur moi dès que je sortais, mais je ne supportais plus ce temps moisi. De plus, ma récente blessure au-dessous de mon oeil droit qui était recouvert par un superbe cache-oeil me lançait à cause de la pression de l'air. Halala, tu parles d'un progrès dans la maitrise de mon pouvoir ! J'arrivais encore à me blesser bêtement. Cela m'apprendra à ne pas rester attentif quand je m'entraîne seul. J'espérai seulement que je n'aurais pas de cicatrice.

Bref, voilà deux trois jours que je broyais du noir au fin fond de mon appart'. Moi-même je m'étonnais d'être si peu joyeux depuis mon arrivée. Et chose incroyable, Luz me proposa de me changer les idées en sortant me promener dans la forêt. Je me rappelle encore du regard que je lui avais lancé. De la surprise et de la méfiance en même temps. Elle me traîna quasiment de force dehors jusqu'à la lisière de la forêt. Oui bon, j'exagérais en la faisant tout le temps passer pour une méchante. Elle a un bon côté aussi comme le prouvait sa suggestion.

Ma foi, la nature avait un côté relaxant avec les gouttes d'eau qui tombaient sur les feuilles des arbres ou sur mon parapluie. Je marchai ainsi pendant de longues heures, suivi par Luz qui était resté silencieuse. Pour une pipelette, cela relevait du miracle ! Je la regardais avec admiration.

~ Oui bon, si tu arrêtais de dire des conneries, tu aurais vu que l'on n'est plus sur le sentier et la clairière dans laquelle on se trouve !

Je soupirai et reportai mon attention en face de moi. Luz n'avait pas tort, on était loin du sentier maintenant. Enfin, sur le peu que j'arrivais à distinguer. Il faisait presque nuit et la pluie redoublait d'intensité. J'allais faire demi-tour lorsqu'un rocher attira mon attention. Il y avait un trou et une personne aux cheveux blancs à l’intérieur de la pierre. Je me frottais les yeux - enfin, l’œil disponible - mais je voyais très clairement.

~ Mais qu'est-ce qu'il fait là ? me demanda t-elle.

Comme si je pouvais le savoir ! Ignorant la question de Luz, je m'approchais jusque devant le trou et l'interpella calmement.

- Tu devrais rentrer chez toi...

perdu dans mes pensée je ne l'entendit pas tout de suite arrivé, la mélodie changea et un jeune homme, sans aucun doute plus jeune que moi, se plaçât devant l'orifice donnant sur l'extérieurme plongeant quasiment dans le noir, je ne pouvait voir sont visage mais il était clair que quelque chose clochait .
Il avait un air calmes, son kudan car si cela n'en était pas un il aurais fallut m'expliquer ce qu'un fennec faisais a suivre quelqu'un comme un animal de compagnie .
- Tu devrais rentrer chez toi... me dit-il .
je le regardais quelques instant, puis lui dit sur le même ton :
-cela risque risque d'être dur je suis complètement perdu et comme je n'aime pas que l'eau me tombe dessus je me suis abrité ici provisoirement, je repartirait quand la pluie se sera arrêtée ou au moins calmé a moins bien sur que tu sache par ou passer, cette forêt est immense .
un immense éclair déchira le ciel dans une explosion sonore illuminant son visage et je compris que ce que j'avais trouvé étrange était en fait un genre de pansement qu'il avait sur un œil .
- Tu est blessé ? lui demandai-je sincèrement inquiet, ton pansement est en train de se détacher tu veut que je te le refasse ? ajoutais-je .
je vit alors Lagnanza qui revenais du sous bois silencieux comme la mort et qui s’arrêtât juste derrière le nouvel arrivant

L'envie de lui demander d'où lui était venue l'idée de se cacher dans un grand rocher me brûlait les lèvres, mais je réussis à garder le silence. Il m'observa quelque instant avant de répliquer :

- Cela risque d'être dur je suis complètement perdu et comme je n'aime pas que l'eau me tombe dessus je me suis abrité ici provisoirement, je repartirai quand la pluie se sera arrêtée ou au moins calmé à moins bien sur que tu saches par où passer, cette forêt est immense.

Il s'était perdu ? Je croyais qu'il ne fallait pas se balader dans cette forêt sans son kudan pour je-ne-sais-quelle-raison. Au moins on avait quelque chose en commun, notre haine contre l'eau. J'allais rentrer de toute façon alors je pouvais bien lui montrer le chemin du retour.

~ oh, vous n'aimez pas être mouillé, si ce n'est pas mignon ! Jugea bon de commenter Luz.

Ma mauvaise humeur revint au galop. Si elle commençait à lancer des piques, j'en en avais jusqu'au lendemain matin.

- La ferme ! C'est pas le moment de te moquer de nous !

Bah, je pouvais toujours le dire sur un ton sec, Luz savait bien que ce n'était que des paroles en l'air. Pour la peine je me déplaçais pour qu'elle ne soit plus abritée par mon parapluie vu qu'elle ricanait toujours. Pour le coup, elle ne riait plus et c'était bien fait ! Un éclair mit fin à notre dispute sans doute puérile. Je raclai ma gorge pour reprendre contenance tandis que mon kudan s'essuyait les pattes avant sur mon pantalon.

- Tu es blessé ? Ton pansement est en train de se détacher tu veux que je te le refasse ?

Je n'avais même pas vu la différence avec ma mèche de cheveux qui recouvrait mon œil. Je secouais la tête en guise de refus.

- Non merci, j'évite les contacts physiques !

Mon petit doigt me disait qu'il n'aurait pas apprécié qu'un inconnu lui saute dessus. J'agissais toujours bizarrement quand je sentais la chaleur d'une personne. Bref, il fallait bien que je choisisse quoi faire avec ce bandage. Soit le retirer soit le remettre en place le temps du trajet. De toute façon, la décision était vite réglée, je n'avais pas envie d'exposer ma gelure.

Je crois bien que j'étais encore plus livide que d'habitude lorsque je m'étais retourné pour recoller mon pansement. Il y avait un truc qui venait d'apparaître juste derrière moi. Je serrai des dents pour ne pas crier lorsque je reculai rapidement de la chose à moitié transparente. J'eus tout juste le temps d'entendre Luz m'insulter de trouillard avant de sombrer dans le noir.

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